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 Demeure des Mogidell

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AuteurMessage
Bavspered

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Bavspered

Féminin Nombre de messages : 54
Age : 31

Personnage
Nom : Edwina Mogidell
Résumé : Abandonnée par ses parents, de retour à Little Archangel pour retrouver leurs traces. Elle découvre alors qu'ils sont décédés et retrouve la mémoire...

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MessageSujet: Demeure des Mogidell   Demeure des Mogidell Icon_minitimeDim 6 Déc - 18:24

[Hors RP : vous risquez de ne pas tout à faire bien saisir le RP sans avoir pris connaissance de l'histoire de la famille Mogidell, ici.]

Demeure des Mogidell 748351Sans_titre_4
Edwina Mogidell


C'était la première fois qu'Edwina sentait ce mélange d'excitation et d'angoisse habiter son corps d'une énergie débordante.

*Probablement ce que l'on appelle l'adrénaline*

Les membres tremblants légèrement, elle gravissait le chemin caillouteux et escarpé qui la menait, probablement, à ses parents. Ou à ses géniteurs, pour être plus exactes. Car elle ne pouvait se résoudre à désigner ces parfaits inconnus sous un autre terme. Descendant de ses songes, elle s'aperçut bien vite qu'il régnait dans les prés alentours une anarchie totale, et il semblait que personne n'en avait pris soit depuis des années. Le rythme cardiaque de la jeune fille, qui s'était emballé depuis son départ de l'auberge miteuse où elle avait passé la nuit, lui donna l'impression de s'être subitement arrêté : ses géniteurs possédaient quelques terres pour y mettre leurs chevaux en pâture, elle l'avait entendu de la bouche d'un vieil homme du village voisin. Toutefois, il n'y avait ici aucun brouteur potentiel, et ces terres étaient totalement à l'abandon... Était-il possible qu'elle ait manqué de discrétion dés le début de ses recherches et, se doutant de l'imminence de l'arrivée de cette fille qu'ils avaient reniée, avaient fuit? Non, c'était impossible, deux années n'auraient pas suffit à faire pousser d'aussi hautes herbes.
Comme si elle avait soudainement reçu une décharge électrique, la poupée à la chevelure flamboyante se mit à courir à en perdre haleine jusqu'au sommet de la colline dominant les quartiers résidentiels. Elle se retrouva devant une longère en pierre, qui semblait avoir été autrefois une ferme et dont les étables avaient été aménagées en écuries. Une modeste clôture de bois délimitait une cour laissée en friche. Les volets en bois peint d'un turquoise grisonnant apportaient, avec la vert des mauvaises herbes trônant ici, la seule note de colorée. Le cœur d'Edwina eut un nouveau raté lorsque son regard se posa sur la porte d'entrée : elle était encadrée par deux tombes, qui donnaient l'étrange impression de garder les lieux.


« Non...! »

Prendre le risque de voir la clôture dont elle ignorait l'ancienneté affaisser sous son poids n'étant pas vraiment nécessaire, elle préféra tenter de passer par la voie la plus classique, à savoir le petit portail abîmé par de longues années de loyaux services. celui-ci n'opposa d'ailleurs aucune résistance. Se souciant bien peu des herbes hautes qui lui fouettait les cuisses, elle courut vers les sépultures, devant lesquelles elle se laissa lourdement tomber sur les genoux avant de lire les inscriptions qu'elle redoutait : Teï Rolfe (1963-2001) ; Youenn Mogibell (1970-2001)
Le temps lui parût s'être figé. Elle resta probablement agenouillée là durant une heure entière, jusqu'à ce qu'une pluie orageuse ne viennent subitement la sortir de ses songes.
Lentement, elle redressa son corps trempé jusqu'aux os, et contempla d'un air résolut la porte dont les carreaux étaient devenus complètement opaques.


*Autant aller jusqu'au bout des choses...*

Lorsqu'elle eût poussé la porte, armée d'une lampe torche qu'elle avait eut l'excellente idée d'emporter avec, c'est avec surprise qu'elle constata que, hormis l'épaisse couche de poussière qui s'était déposée dans chaque recoin de la salle à manger, rien n'indiquait un abandon des lieux. Sauf peut-être... En fin de compte si. En promenant la lueur de la lampe torche un peu partout, elle s'aperçut qu'il y avait bien une chose qui ne collait pas : tout semblait avoir été vidé et rangé, comme avant un long voyage : volets fermés, cheminée vidée et nettoyée, vases et corbeilles à fruits également...
En poursuivant son inspection de la maison, elle découvrit dans la première chose dénotant avec l'ordre qui y régnait : une enveloppe déchirée portant son nom, ainsi qu'une lettre roulée boule, sur le carrelage de la cuisine.
L'enveloppe était, comme elle s'en était doutée, vide. Elle entreprit donc de défroisser la lettre, sur laquelle elle put lire, écrit d'une écriture un peu désordonnée et masculine qu'elle avait déjà pu voir sur certains des documents qui l'avait conduite jusqu'ici - celle de sa mère:


Ma puce, si tu lis ceci c'est que je n'ai pas réussit à t'éloigner assez efficacement de ce village et du danger qu'il représente pour une enfant. Je n'ai donc plus qu'une chose à te conseiller : un aussi grand esprit que le tien devrait avoir raison de toutes les difficulté. Crois en tes facultés et cultive l'héritage que nous t'avons transmis.

Edwina tomba pour la deuxième fois de la journée sur les genoux, mais ce coup-ci la chute n'avait rien de contrôlée, et fut bien plus douloureuse. Les images de son passé défilaient à une vitesse folle dans son esprit. Une minute plus tard, elle put enfin trouver la force de se redresser, en s'appuyant sur le rebord du meuble de cuisine le plus proche. Enfin, elle se souvenait de tout : des balades en forêt en compagnie de sa mère pour aller cueillir des herbes et champignons en tout genre dans la forêt à la découvert de son don pour le télékinésie.

Quelques peu secouée, elle passa le reste de la journée à épousseter la maison de fond en comble, car ses bien maigres économies ne lui permettraient certainement pas de dormir très longtemps à l'auberge du village, si elle comptait garder de quoi acheter des vivres.

Alors que le ciel s'empourprait à l'arrivée du crépuscule, la jeune rouquine réalisa qu'il ne restait plus la moindre bûche de bois dans la réserve que la famille approvisionnait habituellement à la fin de l'été, afin de ne jamais être pris de court par le froid. S'enfoncer dans les bois à une heure aussi tardive ne la réjouissait guère, d'autant plus que la température au dehors devait approcher des 0°C. Toutefois il allait bien lui falloir de quoi se chauffer si elle comptait fermer l'œil, cette nuit.

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